Table du Yang-tig yid-bzhin nor-bu, I

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Bla-ma yang-tig yid-bzhin nor-bu


I. A. Première section (79 p.)

(1) Bla-ma yang-tig yid-bzhin nor-bu’i dbang-bskur gyi zin-tho skal-bzang dga’-ba’i mgul rgyan don la rton-pa’i yi-ge

Selon les principes que nous nous sommes donnés pour ce catalogue des œuvres de Klong-chen rab-’byams, nous ne donnerons pas de table détaillée pour ce rite de consécration qui, dans l'édition consultée, comporte 79 pages, et ce d'autant plus que ce texte n'est apparemment pas de notre auteur.

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I. B. Deuxième section (77 p.)

(2) Kha-byang nyi-ma’i snying-po — pp 1 - 14

Cette Table des matières, essence du soleil, est, comme son nom l'indique, sinon une table des matières au sens où nous sommes accoutumés à en trouver dans nos éditions modernes, du moins un inventaire des titres des textes accompagné de réflexions sur la fonction de chacun dans l'ensemble de l'œuvre.

On pourra remarquer deux détails curieux :

(1) L’auteur donne deux séries de titres, l'une plus brève, une simple liste (p. 4) et l'autre (pp. 4-10) assortie de remarques sur chacun des textes. Or les deux listes ne correspondent pas exactement : la première est en effet plus riche que l’autre (voir ci-dessous n° s 8 et 9, les deux groupes de trois textes disparus dans la seconde liste, quoiqu'ils figurent dans le corpus du Yang-tig yid-bzhin nor-bu tel qu'il nous est parvenu).

(2) Il y a encore un certain nombre de textes qui se trouvent dans le Yang-tig yid-bzhin nor-bu (désormais YYN) et qui ne sont mentionnés dans aucune des deux listes. Cela sera mentionné le cas échéant dans les notices particulières de chacun des ces textes. 

Après un hommage liminaire, l'auteur explique que le Yang-tig yid-bzhin nor-bu a vocation a jeter quelque lumière sur la profusion des textes de la “secrète essence du cœur” (gsang-ba snying-thig). Ensuite, il présente une table qui recoupe naturellement celle qui suit : le volume contient :

(1) La Chronique du collier de joyau (ci-dessous n° 3), qui vise a procurer une foi émerveillée à l'égard des Écritures du sNying-thig ;

(2) Quatre rites de consécration, pour “faire mûrir ceux qui ont les dispositions voulues” (n° s 7, 9, 12 et 14 — plusieurs autres textes de la liste ci-dessous en sont des appendices). L'auteur explique brièvement la fonction de chacune des quatre consécrations. 

(3) Les trois “océans” (ci-dessous n° s 16, 17 et 18) ont pour fonction de permettre l'obtention rapide des accomplissements.

(4) Les trois manuels d'instructions de pratique (don-khrid, ci-dessous n° s 19, 20 et 21) libèreront ceux qui auront été mûris par les rites de consécration.

(5) Les trois textes de référence (rgyab-yig, ci-dessous n° s 22, 23 et 24) développeront la confiance dans la pratique ;

(6) Les trois “masses nuageuses” (sprin-phung, ci-dessous n° s 28, 29 et 30) sont les textes de référence pour l'entraînement de l'esprit (sems sbyong rgyab-yig), et sont autant d'introductions à l'usage de ceux dont les capacités sont faibles ;

(7) Les trois ”lampes” (sgron-me, n° s 31, 32, 33) “élucident ce qui est extrêmement profond”. L'auteur ajoute (p. 7) que “ces trois textes doivent être pris très à cœur, car à l'exemple des yeux et du cœur, ils sont indispensables. Ils renvoient l'un à l'autre et doivent être [étudiés] conjointement. Comme [quant on] enchâsse des turquoises sur de l'or précieux, ils rehaussent l'éclat de la claire beauté de l'essentielle eccéité.” ;

(8) Les trois “cieux” (nam-mkha’) (n° s 25, 26, 27) qui sont mentionnés dans la liste initiale (p. 4) ne se trouvent plus dans la reprise de cette liste qui explique les fonctions de chacun des textes ;

(9) il en va de même des trois “nectars” (34, 35 et 36).

(10) Ce sont les trois “roues” qui apparaissent immédiatement après les trois lampes, et elles ont pour fonction “l'entraînement perpétuel à la claire lumière” (n° s 37, 38 et 39).

(11) Viennent ensuite les trois [textes] “qui dissipent les blocages” (gegs sel) (n° s 40, 41, 42), dont la fonction est de “permettre à la pratique d'atteindre son point d'aboutissement” ;

(12) Les trois “joyaux” (n° s 43, 44 et 45), qui permettent l'obtention des siddhi  ultime et ordinaires ;

(13) les trois “miroirs” (n° s 49, 50, 51), grâce auxquels on accomplira tous ses objectifs de cette vie et de la suivante ;

(14) les trois “transmissions orales” (n° s 52, 53, 54) qui présentent les préceptes relatifs à l'état intermédiaire post-mortem.

(13) Les trois “essences” (snying-po — n° s 46, 47, 48) ne figurent que dans la deuxième liste (p. 11).

(13) Les trois “sadhâna, livrets essentiels (grub-thabs snying gi dum-bu)” (n° s 55, 56 et 57) ont naturellement vocation à protéger le pratiquant et cette tradition particulière.

L'auteur parle finalement (p. 12) de “trente-cinq sections”, nombre auquel on arrive en effet en se fondant sur la deuxième table, où l'on trouve dix groupes de trois textes, un groupe de quatre textes et cette table elle-même. Or le présent inventaire du YYN compte 59 rubriques ; sachant que nous avons déjà éliminé le n° 1, texte d'initiation compilé après Klong-chen-pa, il reste encore seize textes excédentaires. Nous tâcherons d'en rendre compte ; il est vraisemblable que beaucoup de textes que nous avons comptés à part doivent en fait être considérés comme des appendices d'autres textes. Ainsi les n° s 4-15 sont les diverses parties du rite de consécration, qui a pu être subdivisé d'une manière excessive.

(3) Lo-rgyus rin-chen phreng-ba — pp. 14 - 77


Notice

Cette Chronique de la guirlande de joyaux dresse (pp. 14 sqq.) une rapide esquisse l'histoire de cet enseignement, avec sa subdivision en trois “transmissions”.

Table

A) Introduction, comportant un hommage, l'engagement à composer, puis l'annonce du plan de l'ouvrage, en trois parties : (1) la transmission de l'Idée des Vainqueurs ; (2) la transmission symbolique des détenteurs de l'Intelligence ; (3) la transmission orale des individus. — p. 14

B) Développement — p. 15

1. La transmission de l'Idée des Vainqueurs — p. 15 — Samantabhadra ; les cinq perfections (phun-sum tshogs-pa lnga) ; procession du sambhogakâya (p. 16 ; comparaison du manteau de brocard) ; rayons de lumière issus de six syllabes dans le corps de tous ces buddha émanés de Samantabhadra. Nouvelle explication (p. 17) des cinq perfections dans ce contexte. — Procession du nirmânakâya ; comparaison du reflet de la Lune dans l'eau. Les formes pures apparaissent aux bodhisattva des dix Terres. P. 18 : trois aspects du Corps de manifestation, dont le second est celui d'une prédication spontanée du Dharma, sans locuteur. — Vajrasattva et Vajrapâni (p. 19). Prédication du sGra thal ’gyur, etc., par Vajradhara sous la forme de Khye’u sNang-ba dam-pa (p. 20). Puis (p. 21) il se manifeste sous les formes de Khye’u ’Od mi ’khrugs-pa, ’Jigs-pa skyob-pa, gZhon-nu rol-pa, rDo-rje ’chang, gZhon-nu dpa’-bo stobs-ldan, de Drang-srong Khros-pa'i rgyal-po, de gSer ’od dam-pa, brTse-bas Rol-pa'i blo-gros, ’Od-srungs ’gres-po, mNgon-rdzogs rgyal-po et Shâkyamuni.

2. La transmission symbolique des détenteurs de l'Intelligence — pp. 22 - 31

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dGa’-rab rdo-rje

P. 23 : Songe de la nonne Sudharmâ (sic.) ; un fils lui naît au bout de dix mois, qu'elle abandonne “dans un trou à cendres”, avant de revenir le chercher à l'invitation de toutes sortes de divinités. Cet enfant est baptisé Ro-langs dheva (sic.). Développement de cet enfant ; comment à l'âge de sept ans il se propose de défaire les 500 pandita du pays d'Oddyâna en débat. Comment il obtient les noms de Prajñâbhava, de dGa’-rab rdo-rje et (p. 24) de Ro-langs thal-mdog (“zombie couleur de cendres”). Comment Vajrapâni lui confère l'enseignement de la grande complétude, qu'il consigne par écrit ; après quoi il confie les volumes aux dâkinî.

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Mañjushrîmitra

P. 25 : Naissance de Mañjushrîmitra et prophéties à son sujet. Comment il rencontre dGa’-rab rdo-rje (il n'est pas question ici du débat avec les 500 pandita, qui est un lieu commun de nombre d'autres textes). Le “testament” de dGa’-rab rdo-rje, les Trois sentences qui touchent aux points-clefs. C'est Mañjushrîmitra qui distingue les trois sections du rDzogs-chen. Une partie des texte est cachée au nord-est de Bodhgaya (p. 26).

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Shrî Simha

Le maître chinois Shrî Simha reçoit une prophétie et se rend en Inde où (p. 27) il rencontre Mañjushrîmitra, qui lui donne tous les enseignements et lui indique où sont cachés les textes manquants. Son testament, les Six expériences méditatives. La division de l'enseignement en cycles externe, interne, secret et insurpassablement secret. Comment (p. 28) la plupart de ces enseignements sont cachés.

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Vimalamitra

Vimalamitra et Jñânasûtra reçoivent une prophétie de Vajrasattva ; Vimalamitra (p. 29) part immédiatement à la rencontre de Shrî Simha dont il reçoit une partie des enseignements. Puis il rencontre Jñânasûtra qui, lui, n'a pas encore fait le voyage, mais l'entreprend aussitôt. Il reçoit, en plus des enseignements que Shrî Simha avait donnés à Vimalamitra, le cycle insurpassablement secret (p. 30).

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Jñânasûtra

Jñânasûtra recueille le testament de Shrî Simha, les Sept clous et découvre les textes cachés par Shrî Simha. Vimalamitra retrouve Jñânasûtra à la suite d'une vision, et ce dernier lui transmet la part qui lui manquait de l'enseignement de Shrî Simha, à la suite de quoi, comme les maîtres précédents, il se dissout en lumière et répond aux suppliques de Vimalamitra par un “testament” (p. 31), Les Quatre manières de s'abandonner (bZhag thabs bzhi-pa). Ubiquité de Vimalamitra.
3. La transmission orale des individus — pp. 31 - 76

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Le roi Khri-srong lde'u btsan
Le roi du Tibet, Khri-srong lde'u btsan, entreprend la construction de bSam-yas. Comment (p. 32) Nyang-ban Ting-nge-’dzin bzang-po lui recommande d'inviter Vimalamitra. Trois lo-tsâ-ba (sKa-ba dpal brtsegs, Cog-ro Klu'i rgyal-mtshan et rMa Rin-che mchog) partent pour l'Inde chargés des présents du roi pour inviter ce maître. Étrange conversation de Vimalamitra et des traducteurs en langage hermétique. Arrivée à bSam-yas (p. 33) ; comment Vimalamitra enseigne le jour divers tantra externes et internes ainsi que le “véhicule des caractéristiques”, et la nuit la grande complétude. Son enseignement nocturne est contenu dans les Quatre profonds volumes (Zab-mo po-ti bzhi), cachés au voisinage de bSam-yas.

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Le site actuel de Zhwa'i lha-khang

P. 35 : Nyang [-ban Ting–’dzin bzang-po] fait ériger le dBu-ru zhva yi lha-khang et transmet le sNyan-brgyud (la tradition orale) à sBas Blo-gros dbang-phyug ; quant aux textes (dpe-brgyud), ils sont cachés et ne réapparaissent pas avant un siècle.

Un siècle plus tard, à la suite d'une prophétie de rDo-rje legs-pa, lDang-ma Lhun gyi rgyal-mtshan découvre les textes ; il rencontre lCe-btsun Seng-ge dbang-phyug à qui (p. 36) il transmet cette tradition. Ce dernier ne conserve qu'une copie des textes dont il cache à nouveau les originaux. Il découvre les textes qui avaient été cachés à bSam-yas (les Quatre profonds volumes), dont (p. 37) il obtient toutes les transmissions et consécrations de Vimalamitra lui-même (dont on suppose que ses accomplissements spirituels le placent au-delà des atteintes du temps, et qui entre temps demeurait en Chine). lCe-btsun obtient les fruits de ces pratiques et les transmet au sprul-sku rGyal-ba Zhang-ston.

rGyal-ba Zhang-ston avait d'abord reçu l'enseignement de lCe-sgom nag-po avant (p. 38) d'étudier tous les domaines de la doctrine bouddhique auprès de nombreux maîtres. Comme les précédents, il a une vision dans laquelle il lui est  dit d'aller chercher recevoir l'enseignement de lCe-btsun. Diverses péripéties étranges de son voyage (p. 39). Comment il arrive enfin (p. 40) à une grotte où il trouve les instructions pour découvrir cent huit trésors (gter-ma). Les instructions qu'il reçoit d'Ekajatî. Rencontre avec Seng-ge dbang-phyug qui (p. 41) s'évanouit finalement en lumière. Vision de Vimalamitra. Signes merveilleux au moment de sa mort (p. 43).

pp. 43 - 46 : mKhas-pa Nyi-’bum
pp. 46 - 48 : Guru Jo-’ber
pp. 48 - 51 : ’Khrul-zhig Seng-ge rgyab-pa
pp. 51 - 56 : Grub-chen Me-long rdo-rje
pp. 56 - 67 : Ku-ma-râ-dza
pp. 67 - 76 : récit autobiographique de Klong-chen rab-’byams 

Conclusion : pp. 76 - 77

I.C. Troisième section — 51 pages

(4) Bla-ma yang-tig gi brgyud-pa’i phyag-’tshal byin-rlabs sprin tshogs — pp. 1 - 7 ; pp. 14 - 20

Il s'agit d'un texte rendant hommage, dans un premier temps, aux maîtres de cette lignée, à chacun desquels un quatrain est consacré. Les dernières pages comportent un hommage étendu aux Éveillés des dix directions, etc., suivi d'une confession des manquements aux vœux relevant des trois disciplines (libération individuelle, Mahâyâna et Vajrayâna). Le colophon vaudrait d'être examiné : ce texte comme beaucoup d'autres de ce cycle n'a pas été composé à Gangs-ri thod-dkar, mais à Lha-ring-brag.

La première partie (jusqu'à la p. 7) a vraisemblablement été composée par Klong-chen rab-’byams ; elle est suivie dans l'édition que nous utilisons de deux appendices (pp. 7 - 14), composés l'un par dPa’-bo las-rab rtsal (?) et l'autre par sNa-tshogs rang-grol. Ces textes n'ont aucun intérêt direct pour nous ; ils n'ont certainement été ajoutés par les éditeurs que pour faire connaître comment ces enseignements leur sont parvenus. La fin du texte (pp. 14-20) est apparemment l'œuvre de notre auteur.

(5) Bla-ma yang-tig gi gsol-’debs bdud-rtsi’i sprin-tshogs
— pp. 20 - 25 ; pp. 30 - 35

Il s'agit, comme le titre l'indique, d'une série de prières aux maîtres de cette tradition depuis le buddha primordial jusqu'à Klong-chen-pa. 

Comme le précédent, ce texte est complété par un appendice (pp. 25 - 30) qui n'est pas de la main de notre auteur. Les dernières pages (30 - 35) peuvent lui être attribuées.

(6) Ma-nda-la ’bul-ba’i cho-ga tshogs gnyis sprin tshogs — pp. 35 - 43

Comme l'indique le titre de ce texte, il s'agit d'un rituel d'offrande du mandala des trois Corps, puis du mandala du Corps, de la parole et de l'esprit.

1. Mandala des champs purs du Corps de manifestation : pp. 36 - 38
2. Mandala des champs purs du Corps de jouissance : pp. 38 - 40
3. Mandala du Corps de Réalité : pp. 40 - 42
4. Colophon de l'offrande du mandala des trois Corps — pp. 42 – 43 — Où il apparaît que ce texte, à la différence de plusieurs autres de ce cycle, a été composé à Gangs-ri thod dkar.
5. Mandala général du Corps, de la parole et de l'esprit — pp. 43 - 45
5. Mandala particulier du Corps de manifestation — pp. 45 - 47
7. Mandala des champs purs du Corps de jouissance : pp. 47 - 49
8. Mandala du Corps de Réalité : pp. 49 - 51

I.D. Quatrième section

(7) sPros-bcas kyi dbang chog tshangs-pa’i drwa-ba — pp. 1 - 29
Comme son titre l'indique, ce Filet de Brahmâ est un texte rituel pour la consécration dite “élaborée” (spros-bcas).
(8) dKyil-’khor spros-bcas ming gi rim-pa gsal-bar byed-pa — pp. 29 - 34
On trouve dans ce texte une série de noms d'initiation qui peuvent être donnés aux disciples recevant la consécration élaborée, en fonction du point du mandala où la fleur qu'ils ont jetée est tombée.
(9) sPros-med kyi dbang chog rin-po-che’i drwa-ba — pp. 34 - 65
Ce Filet de joyaux est un texte rituel pour la consécration dite “inélaborée”.
(10) gNad-yig bum-pa’i brda don — pp. 65 - 70

On trouve dans ce texte une explication versifiée du symbolisme du vase utilisé dans la consécration inélaborée. 

(11) Byin-rlabs sprin phung ye-shes ’bebs-pa — pp. 70 – 74.

Rituel de la consécration inélaborée.

(12) Shin-tu spros-med kyi dbang chog padma’i drwa-ba — pp. 74 – 99
Rituel de la consécration “extrêmement inélaborée”.

1. Préliminaires — p. 74 — Ru-shan du corps, de la parole et de l'esprit.
2. Partie principale — 79 préliminaires, partie principale, conclusion. On remarquera que dans une série de louanges, pp. 84 - 89, les maîtres de la lignée sont appelés de noms inaccoutumés, contenant pour la plupart le mot Myu-gu. On peut supposer qu'il s'agit de noms secrets reçus lors des consécrations.
(13) Gling bzhi rgyan gyur gyi mandala — pp. 99 – 107.
Offrande de mandala correspondant à la consécration précédente.
 
(14) Rab-tu spros-med kyi dbang chog ’od kyi drwa-ba — pp. 107 – 125.
Rite de la consécration dite “inélaborée au plus haut point”. Ce texte comporte des allusions à toutes sortes de postures corporelles et de “regards” qui ne sont pas courants par ailleurs. Au reste, il s'agit essentiellement d'une présentation sommaire des trois postures principales, des trois regards, etc.

(15) lNga tshan lnga’i mandala ’bul-ba’i cho-ga yid-bzhin drwa-ba — pp. 125 – 128.

Offrande du mandala pertinent pour la consécration précédente.
(16) Dam-tshig gi rim-pa rnam-grol rgya-mtsho — pp. 128-145

Petit texte expliquant les divers aspects de l'engagement ou serment tantrique (dam-tshig). À comparer avec le Dam-tshig gsum bkod du Zab-mo yang-tig.
1. Introduction — p. 128
2. Développement — p. 129
   2.1. Engagements à garder 
       2.1.1. Subdivision des engagements à garder (bsrung-bya dam-tshig) — p. 129
           2.1.1.1. Samaya du corps — p. 129
              2.1.1.1.1. Externes — p. 129
              2.1.1.1.2. Internes — p. 129
              2.1.1.1.3. Secrets — p. 130
           2.1.1.2. Samaya de la parole — p. 130
              2.1.1.2.1. Externes — p. 130
              2.1.1.2.2. Internes — p. 131
              2.1.1.2.3. Secrets — p. 131
          2.1.1.3. Samaya de l'esprit — p. 131
              2.1.1.3.1. Externes — p. 131
              2.1.1.3.2. Internes — p. 132
              2.1.1.3.3. Secrets — p. 132
       2.1.2. Ce qu'il faut garder secret — p. 133 [les “cinq viandes”, les “cinq nectars”, les
      instruments du rituel tantrique, les images du mandala interne de la divinité…]
       2.1.3. Ce qu'il faut garder par-devers soi — p. 133 [les recommandations particulières
      faites par le maître spirituel].
       2.1.4. Ce que l'on s'engage à garder secret — p. 133 [les erreurs et manquements
      possibles du maître et des frères et sœurs de vajra, la karmamudrâ, etc., tout ce qui
      pourrait être objet du mépris des profanes. Suit un développement sur la manière
      dont on doit considérer le maître spirituel et le servir].
    2.2. Comment garder ces engagements — p. 136
        2.2.1. Manière de les garder — p. 136
        2.2.2. Bienfaits de bien les garder — p. 136
        2.2.3. Inconvénients de ne pas les garder — p. 137
        2.2.4. Comment les réparer (gso) s'ils sont dégradés (nyams) — p. 138
    2.3. Le fruit accompli par cette méthode — p. 142
       2.3.1. Fruit ordinaire — p. 142
       2.3.2. Fruit ultime — p. 142
3. Conclusion — p. 145

(17) Tshogs mchod kyi rim-pa yid-bzhin rgya-mtsho — p. 146.

Rite de ganapûjâ accompagné de quelques prescriptions pratiques.

1. Disposition des offrandes — p. 146.
2. Le moment du rite — p. 147.
    2.1. Préparation — p. 147.
    2.2. Partie principale — p. 148 [cinq parties ; nous ne détaillons pas davantage ce texte
    rituel].
     2.3. Conclusion — p. 159.
3. Exposé des bienfaits — p. 163.

(18) Bla-ma’i rim-pa dngos-grub rgya-mtsho — pp. 164 – 178

1. La nature du maître qu'il convient de suivre et de servir  . — p. 165.

2. Les caractéristiques du disciple qui suivra et servira [ce maître]. — p. 166.
    2.1. Moyens de réjouir le maître — p. 166
    2.2. Bienfaits — p. 167
    2.3. Inconvénients de le contrarier — p. 167
    2.4. Méthode de confession — p. 168
    2.5. Signes (tshad) de purification — p. 169
3. Manière de suivre et servir le maître. — p. 169
    3.1. Généralités — p. 169
    3.2. Méditation et prière — p. 170
    3.3. Fruit de cette méditation — p. 174

(19) sNgon-’gro sems sbyong bdun gyi don khrid — p. 178-189

Introduction — p. 178

Développement
— p. 178
1. L'entraînement de l'esprit par la réflexion sur l'impermanence — p. 178
2. L'entraînement de l'esprit par la réflexion sur les bonheurs brefs et durables — p. 180
3. L'entraînement de l'esprit par la réflexion sur diverses circonstances [qui rendent le samsâra haïssable] — p. 181
4. L'entraînement de l'esprit par la considération de la vanité de tous les actes — p. 183
5. L'entraînement de l'esprit par la réflexion sur les qualités de l'Éveil — p. 184
6. L'entraînement de l'esprit par la réflexion sur les préceptes du maître — p. 185
7. L'entraînement de l'esprit par la réflexion sur le non-fictif — p. 186
    7.1. L'entraînement de l'esprit au délice vide exempt d'idées fictives — p. 186 (une
   pratique simplifiée de la “féroce” (gtum-mo))
    7.2. L'entraînement de l'esprit à la clarté vide exempte d'idées fictives — p. 187 (avec
   quelques précisions sur la manière de se départir de certains obstacles spécifiques)
    7.3. L'entraînement de l'esprit à la Réalité exempte d'idées fictives — p. 188

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I.E. Cinquième section

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(20) dNgos-gzhi ’od-gsal snying-po’i don khrid — pp. 1 - 48 

INTRODUCTION — p. 2 (hommage liminaire)

DÉVELOPPEMENT
— p. 2

1. La lignée des maîtres — p. 3 [noter, p. 4, que la lignée passe directement de Vimalamitra à lCe-btsun Seng-ge dbang-phyug]
2. Les préceptes issus de la lignée — p. 6

   2.1. Comment les plus courageux atteignent l'Éveil en cette vie même — p. 6
       2.1.1. Les préliminaires et l'abandon à la condition naturelle (rnal du dbab-pa) — p. 6
          2.1.1.1. Les préliminaires proprement dit — p. 6
             2.1.1.1.1. Préliminaires du corps — p. 6
             2.1.1.1.2. Préliminaires de la parole — p. 7
                2.1.1.1.2.1. L'apposition du sceau — p. 8
                   — Sceller les apparences externes
                   — Sceller les agrégats internes
                2.1.1.1.2.2. L'exercice — p. 9
                   — Exercice relatif aux apparences externes
                   — Exercice relatif aux agrégats internes
                2.1.1.1.2.3. La souple dextérité — p. 10
                2.1.1.1.2.4. La “mise en route” — p. 10
            2.1.1.1.3. Préliminaires de l'esprit — p. 11
                   — Examen de la provenance de l'esprit et de ce qui l'engendre
                   — Examen du point de résidence de l'esprit et de ce qui y demeure
                   — Examen de sa destination et de cet esprit qui s'en va 
          2.1.1.2. L'abandon à la condition naturelle — p. 13
      2.1.2. Le corps de la pratique — p. 14
          2.1.2.1. Où l'on est confronté à la pureté primordiale, [autrement dit] au [fait que]
        l'esprit est originellement vide et non fondé, ce que l'on met en pratique par le
        khregs-chod — p. 15
              2.1.2.1.1. Confrontation immédiate — p. 15
              2.1.2.1.2. Résolution unique et immédiate — p. 16
              2.1.2.1.3. S'établir immédiatement dans l'assurance de la libération — p. 17
          2.1.2.2. Où l'on est confronté à la connaissance principielle, claire lumière
        spontanément établie qui repose dans le Fond, ce que l'on met en pratique par le
        thod-rgal. — p. 19
              2.1.2.2.1. Maîtriser d'abord les points-clefs du corps, de la parole et de l'esprit
            — p. 19
              2.1.2.2.2. Établir [la Réalité d'une manière] intuitivement évidente en se fondant
            sur les trois points-clefs — p. 19
              2.1.2.2.3. Comment grâce à la pratique les quatre visions viennent au jour — p. 19
                   — La vision de l'intuition de la Réalité — p. 19
                   — La vision de la prolifération des expériences — p. 20
                   — La vision de l'Intelligence parvenue à sa pleine mesure — p. 21
                   — La vision de l'épuisement de la Réalité — p. 21
              2.1.2.2.4. Les préceptes sur lesquels on prendra appui à la fin— p. 22
                   — La triple immobilité (mi ’gul-ba gsum) [corps, regard, souffles] — p. 22
                   — Les trois repos (sdod-pa gsum) [perceptions externes, corps illusoire,
                complexe souffle - esprit — la mesure (tshad) et les signes (rtags)] — p. 22
                   —  La triple obtention (thob-pa gsum) — p. 23
                   — La quadruple assurance (gdeng bzhi) — p. 25
    2.2. Comment les moyens atteignent l'Éveil dans l'état intermédiaire (bar-do) — p. 25
       2.2.1. La tourterelle qui rentre au nid, ou comment on tranche les doutes à l'égard des
      points à connaître dans l'état intermédiaire où l'on demeure naturellement — p. 26
       2.2.2. La belle qui se mire, où l'éclaircissement des points obscurs de l'état
      intermédiaire de l'agonie — p. 26
       2.2.3. L'enfant qui se réfugie dans le giron de sa mère, où la confiance [relative au fait
      que les visions qui se manifestent] dans l'état intermédiaire de la Réalité sont nos
      propres manifestations — p. 27
           2.2.3.1. Généralités — p. 27
           2.2.3.2. L'Intelligence pénètre dans la lumière — p. 28 [les cinq buddha paisibles se
         manifestent l'un après l'autre]
           2.2.3.3. La lumière pénètre dans l'Intelligence — p. 29
           2.2.3.4. La résorption dans la connaissance principielle de la conjonction — p. 30
           2.2.3.5. Les six modes de venue au jour et les deux portes — p. 32
           2.2.3.6. Les trois points-clefs de la reconnaissance ultime — p. 33 (la rencontre
         d'une personne chère, l'aiguille d'or, la flèche décochée par un athlète, ou : recon-
         -naissance, stabilité, irréversibilité) — p. 33
           2.2.3.7. Les six clairvoyances et les six réminiscences — p. 33
           2.2.3.8. La résorption dans l'Élément — p. 35 [La lumière se résorbe dans la lu-
         -mière; les Corps dans les Corps ; les connaissances principielles dans les connais-
         -sances principielles ; la non-dualité dans la non-dualité ; ce qui est libre à l'égard
         des limites-extrêmes dans ce qui est libre à l'égard des limites extrêmes ; la compas-
         -sion dans la compassion ; la porte impure du samsâra dans la pure porte de con-
         -naissance principielle ; cette dernière dans la quiddité] 
           2.2.3.9. Comment on fait alors le bien d'autrui — p. 37
           2.2.3.10 Comment les meilleurs se libèrent “sur le mode de l'accolade du soleil et
         de la lune” ; comment les moyens et les moins doués se libèrent  — p. 37
        2.2.4. La gouttière que l'on ajoute à un aqueduc dont un support est brisé, où
       comment faire le karman exalté poursuivre sur sa lancée dans l'état intermédiaire de
       la possibilité — p. 38
     2.3. Comment les moins diligents atteignent l'Éveil dans les champs purs du Corps
    d'émanation — p. 41
         2.3.1. L'entraînement pendant que l'on est [dans l'état intermédiaire] où l'on demeu-
        -re naturellement — p. 41 [entraînement au moment du rêve ; instructions
        empruntées au Tantra des embrassades du soleil et de la lune]. 
          2.3.2. Le transfert de la conscience (’pho-ba) au moment de l'état intermédiaire [de
        l'agonie] — p. 42
          2.3.3. La libération dans les champs purs du Corps d'émanation — p. 44
        [description de l'aspect des terres pures. On renaîtra successivement dans les
        champs purs des cinq clans dans les cinq directions]

CONCLUSION — p. 46

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(21) Khregs-chod ye-babs sor bzhag gi don khrid — pp. 48 - 69

I. Hommage préliminaire — p. 48
II. Corps du texte — pp. 48 - 69

1. Les préliminaires qui “cassent la baraque” (khang-bu) de l'esprit — p. 48
    1.1. L'examen de l'apparition, de la subsistance et de la disparition — p. 48
       1.1.1. L'examen de l'objet — p. 48
       1.1.2. L'examen de l'esprit subjectif — p. 49
     1.2. L'examen de la simplicité et de la multiplicité — p. 53
     1.3. L'examen qui consiste à voir sa propre essence dans sa nudité — p. 57
     1.4. Présentation de la connaissance principielle qui n'est pas l'esprit, laissée à
    elle-même (rang-babs
     1.5. Examen des apparences — p. 58
     1.6. Examen des facultés cognitives (rig-pa) — p. 59
     1.7. Examen de la non-dualité de l'esprit et des apparences — p. 60

2. La partie principale, où l'on est confronté à l'Intelligence — p. 60
    2.1. Confrontation à la présence de l'Idée (dgongs-pa) en nous-mêmes — p. 60
    2.2. Confrontation au fait que la présence attentive (dran rig) est sans essor ni déclin
    2.3. La suite, ou le moyen de préserver visions (snang) et expériences (nyams)— p. 65
    2.4. L'absorption méditative (mnyam-bzhag), ou pendant les sessions — p. 65
    2.5. L'obtention subséquente (rjes thob), ou entre les sessions — p. 67 — incitation à ne
    pas abandonner une conduite réglée “tant que l'appréhension du soi n'a pas sombré
    dans l'Élément”. 

III. Conclusion — p. 69


(22) Khregs-chod kyi rgyab-yig nam-mkha’ dri-med - p. 69-111

1. Introduction — p. 69 — hommage, engagement à composer le traité

2. Développement — p. 69

   2.1. Le yoga qui établit la continuité de la vue — p. 69
       2.1.1. Définition de la vue — p. 70 
          2.1.1.1. Du point de vue de la quiddité (ngo-bo) — p. 70
          2.1.1.2. Du point de vue de la nature (rang-bzhin) — p. 71
          2.1.1.3. Du point de vue de la compassion (thugs-rje) — p. 71
          2.1.1.4. Que ces trois aspects ne sont ni distincts ni identiques ; que les apparences
        trompeuses, à l'exemple d'un rêve, sont nulles et non avenues — p. 71 — Comprendre
          cela, c'est la connaissance principielle non égarée, l'Intelligence qui est le sugatagarbha, éternelle,
          stable — l'espace, le soleil et le reflet de la lune dans l'eau. “Trancher le continuum de la cité de la
          matrice”.
      2.1.2. Méditer par ce moyen — p. 72
      2.1.3. Idée (dgongs-pa) atteinte par ce moyen — p. 77
   2.2. Le yoga qui établit la continuité de la méditation — p. 78
      2.2.1. Définition de la méditation — p. 78
      2.2.2. Méthodes de méditation — p. 79
         2.2.2.1. Les “saisies de l'esprit” (sems-’dzin) des dieux et des hommes — p. 79
            2.2.2.1.1. Le A blanc — p. 79
            2.2.2.1.2. La syllabe phat qui dissipe les obstacles — p. 80
            2.2.2.1.3. Le rire de joie des divinités féroces — p. 80
            2.2.2.1.4. Les querelles des titans (fixation de l'esprit sur une lettre ram) — p. 81
            2.2.2.1.5. La destruction des fictions au moyen de la syllabe m — p. 81
            2.2.2.1.6. La production graduelle de la vacuité — p. 82
            2.2.2.1.7. La vacuité instantanée — p. 83 
         2.2.2.2. La contemplation (bsam-gtan) des bodhisattva  — p. 84
         2.2.2.3. L'Idée des sugata — p. 84
         2.2.2.4. Remarques complémentaires  — p. 85 (quelques points-clefs de la pratique, relatifs
         notamment aux yeux : le rgya-mtsho cog-bzhag. Comparaison de rig-pa avec une eau qui n'est pas re-
         -couverte par les reflets qui paraissent à sa surface. Défaut d'une méditation où les facultés sensibles
         sont obstruées.)
         2.2.2.5. Pratiques secondaires pour trancher les quatre attachements — p. 87
            2.2.2.5.1. L'entraînement à la contemplation par laquelle on surmonte
          l'attachement aux aliments — 87
            2.2.2.5.2. L'entraînement à la contemplation par laquelle on surmonte l'attache-
          -ment aux vêtements — p. 88 [Noter p. 88 l. 4 ri las me ’bar-bas : ri est certainement mis par
            erreur pour ram]
            2.2.2.5.3. L'entraînement aux sessions de contemplation pour détruire l'attache-
          -ment à [l'apparente réalité des] rêves — p. 89
                2.2.2.5.3.1. Examen — p. 89
                2.2.2.5.3.2. Méditation — p. 89
                   2.2.2.5.3.2.1. Entraînement — p. 89
                   2.2.2.5.3.2.2. Transformation — p. 90
                   2.2.2.5.3.2.3. Suppression — p. 91
            2.2.2.5.4. L'entraînement aux sessions de contemplation pour détruire l'attache-
          -ment aux imprégnations psychiques — p. 92
     2.2.3. L'“Idée” (dgongs-pa) accomplie grâce à ces méthodes — p. 93 (snang-srid gzhir
    bzhag
)
    2.3. Le yoga qui établit la continuité de la conduite — p. 94
       2.3.1. Définition de la conduite — p. 94
       2.3.2. La méditation méthodique — p. 94
           2.3.2.1. La conduite du commençant — p. 94
           2.3.2.2. La conduite qui par la quelle on prend à cœur l'essentiel [des instructions]
         — p. 95
           2.3.2.3. la conduite de l'engagement héroïque sur le chemin — p. 96
        2.3.3. L'“Idée” (contemplation, dgongs-pa) accomplie par ces moyens — p. 97
     2.4. Le yoga qui rend le fruit continuel — p. 98
         2.4.1. Définition du fruit — p. 98
         2.4.2. Méditation méthodique — p. 100
         2.4.3. L'“Idée” (contemplation, dgongs-pa) accomplie par ces moyens — p. 105  
3. Abrégé conclusif, réversion des mérites, colophon — p. 109 [noter, dans ces vers de conclusion, p. 110, le quatrain “Gangs ri thod-dkar…”, couramment utilisé de nos jours comme prière adressée à Klong-chen-pa].


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(23) Thod-rgal gyi rgyab-yig nyi zla gza’ skar — pp. 111 - 189

Notice

Comme la table qui suit le montrera clairement, il s'agit d'un manuel assez complet pour la pratique du thod-rgal. Le texte n'a rien d'original dans sa structure : il suit une sorte de plan standard, qui se trouve répété à l'infini dans la littérature du rdzogs-chen et un certain nombre de fois dans la seule œuvre de Klong-chen-pa (non par manque d'imagination, mais parce qu'il suit les étapes du développement de la pratique). Outre l'intérêt de ce texte en tant que manuel pour la pratique, il présente également un intérêt pour la présente étude, dans la mesure où l'on trouve, ici et là, quelques notations très éclairantes, qui pour être généralement simples n'en sont pas moins essentielles, et qui complètent avantageusement les éléments d'explication du Theg-mchog mdzod et du Tshig don mdzod.

Table analytique

 
INTRODUCTION — P. 111

DEVELOPPEMENT — P. 112

1. La détermination de la base — p. 112
    1.1. Le mode-d'être naturel du Fond — p. 112
        1.1.1. Le fond commun primordial naturel — p. 112 
            — Quiddité primordialement pure — p. 113
            — Nature spontanément établie — p. 114
            — Compassion universellement infuse — p. 116
        1.1.2. L'épiphanie du Fond, base de l'égarement et de la libération — p. 117 
        1.1.3. Le mode de libération de Samantabhadra — p. 118
            — Six caractéristiques de Samantabhadra — p. 118
            — Comment cette libération s'est originellement produite — p. 119
    1.2. Le mode d'égarement des êtres sensibles — p. 119
        — La triple inintelligence [dont les trois aspects sont mis en rapport avec quiddité,
       nature et compassion] — p. 119 
        — Les quatre conditions — p. 121
        — Quatre formes de naissance ; étapes de développement du fœtus — p. 122 
        — Apparition des principaux canaux (rtsa) et nœuds de canaux (rtsa ’dab) ; fonction
       des quatre éléments — p. 125
        — Comment les gouttes (thig-le) évoluent à partir des canaux [devenir des gouttes
       en fonction des étapes de développement de la méditation]  — p. 127
    1.3. La distinction de l'esprit et de la connaissance principielle — p. 128
        1.3.1. L'esprit — p. 128
            1.3.1.1. Lieu — p. 128
            1.3.1.2. Nature (ngo-bo) — p. 128 [L'esprit est défini ainsi : “l'essence [de l'esprit], c'est d'être
            [activité] fictionnante, puisqu'il est le mélange de l'éclat de l'Intelligence du cœur avec le souffle. Le
            souffle ressemble à un cheval aveugle, mais doté de jambes ; l'éclat d'Intelligence est un homme
            voyant mais cul-de-jatte — [l'esprit] est pareil à leur association.”]
            1.3.1.3. Voie — p. 128
            1.3.1.4. Portes — p. 129
            1.3.1.5. Objet — p. 129
            1.3.1.6. Expression — p. 129
            1.3.1.7. Fonction — p. 129
            1.3.1.8. Résultat — p. 129
         1.3.2. La connaissance principielle — p. 128
            1.3.2.1. Lieu — p. 129
            1.3.2.2. Nature (ngo-bo) — p. 129
            1.3.2.3. Voie — p. 130 [comporte une explication assez étoffée des “canaux de lumière”]
            1.3.2.4. Portes — p. 133 [Quatre portes : (1 - 2) les deux yeux ; (3) le canal de clarté central ;
            (4) le canal de l'éclat des poumons (par lequel l'Intelligence s'exprime sous une forme  bâtarde,
            celle de l'esprit]
            1.3.2.5. Objet — p. 134 [Il s'agit des Éléments externe (le ciel sans nuages) et internes (deux des
            lampes)]
            1.3.2.6. Expression — p. 136 [les cinq connaissances principielles omniscientes de la clarté
            interne ; les deux connaissances principielles omniscientes de la clarté externe]
            1.3.2.7. Fonction — p. 136
            1.3.2.8. Résultat — p. 136
    1.4 La confrontation — p. 137
        1.4.1. Confrontation externe — p. 137
        1.4.2. Confrontation interne — p. 137
2. La pratique de la voie — p. 138
    2.1. Les individus sur lesquels cette pratique reposera — p. 139
        2.1.1. Caractéristiques du maître — p. 139
           2.1.1.1. En général — p. 139 [citation de l'Ati bkod-pa chen-po]
           2.1.1.2. En particulier — p. 139
              2.1.1.2.1. Ce que c'est qu'être docte (mkhas-pa) — p. 139 [quatre modalités : être versé
              dans les tantra ; être versé dans la méditation et la pratique ; être versé dans la compréhension et
              dans la vue ; être versé dans les expériences méditatives]
              2.1.1.2.2. Ce que c'est qu'être sans affaire (bya-bral) — p. 139
              2.1.1.2.3. Ce que c'est qu'avoir atteint la pleine mesure [de la perception] de la
            Réalité — p. 140
              2.1.1.2.4. Ce que c'est que de n'être point aveuglé à l'égard de ce à quoi l'on aspire
           — p. 140 [il s'agit en fait de la qualité du maître qui est capable de répondre exactement aux
   
           besoins de ses disciples]
           2.1.1.3. Les faux maîtres — p. 140 
        2.1.2. Caractéristiques du disciple — p. 140
     2.2. Le Dharma à mettre en pratique — p. 142
         2.2.1. La consécration mûrissante — p. 142
         2.2.2. Les préceptes libérateurs — p. 143
            2.2.2.1. Préparation : les points - clefs du corps, de la parole et de l'esprit — p. 144
            — Il s'agit de l'entraînement au moyen du son des quatre éléments et de la conduite par laquelle on
            se disjoint du samsâra et du nirvâna. — rappel de la nécessité des préliminaires du corps, de la pa-
            -role et de l'esprit avec les “laisser-allers” correspondants. Les pratiques ne sont pas expliquées
            dans ce texte. 
            2.2.2.2. Corps de la pratique : la confrontation — p. 145
               2.2.2.2.1. Briser la rigidité (khregs-chod) — p. 145 [les instructions ne sont qu'évoquées en
               passant pour restituer l'ordre nécessaire de la pratique ; ce n'est pas le propos de ce texte que
               d'exposer la pratique de khregs-chod]
               2.2.2.2.2. Le franchissement du pic (thod-rgal) — p. 146 [Ce chapitre, en tant qu'il se
               distingue du suivant, se résume à la simple mention des points-clefs des postures corporelles et
               des regards et à l'évocation du début de la première vision] 
            2.2.2.3. Partie subséquente : la venue au jour des quatre visions — p. 147
               2.2.2.3.1. La vision de l'intuition de la Réalité — p. 147 [ce très court chapitre se borne à
               indiquer les limites initiale et finale de cette vision]
               2.2.2.3.2. La vision de la prolifération des expériences et des visions — p. 147
               2.2.2.3.3. La vision de l'Intelligence parvenue à sa pleine mesure — p. 149 [noter,
               pp. 151 sqq., les explications sur la perception du corps propre au moment de cette vision, et sur
               le fait que les signes et les marques propres au sambhogakâya sont parfaits à ce moment] 
               2.2.2.3.4. La vision de l'épuisement de la Réalité — p. 153 [remarquer, pp. 154 sqq.,
               l'instruction relative à l'obtention du corps du grand transfert et du corps de lumière]
           2.2.2.4. Les instructions cruciales sur lesquelles on se fonde à la fin — p. 157
               2.2.2.4.1. Les trois immobilités sont le fondement — p. 158 (noter une certaine
               fluctuation sur ce point : on trouve ailleurs l'idée que la troisième immobilité est celle du souffle
               (au sens d'une respiration très lente) ; mais ici il s'agit de la fixation de l'Intelligence sur les
               visions de l'Élément).
               2.2.2.4.2. Les trois repos donnent la mesure — p. 160
               2.2.2.4.3. On fixe les clous de la triple obtention — p. 161
               2.2.2.4.4. Les quatre assurances montrent la mesure de la libération — p. 161
3. L'explication du fruit, ou le point de libération — p. 162

   3.1. Les meilleurs se libèrent en cette vie — p. 162
    3.2. Les adeptes de capacité moyenne se libèrent dans l'état intermédiaire post mortem
   — p. 164
       3.2.1. Description des étapes du processus de l'agonie : tout d'abord la résorption des
      éléments en eux-mêmes, puis (1) l'air (souffle) se résorbe dans la conscience  ; (2) la
      conscience se résorbe dans l'espace ; (3) l'espace se résorbe dans la claire lumière au
      moment où l'Intelligence sort du corps par les yeux ; (4) la claire lumière se fond
      dans la conjonction (zung-’jug) ; (5) la conjonction se fond en connaissance principiel-
      -le ; (6) la connaissance principielle se fond dans le spontanément établi. — p. 164
       3.2.2. Les trois instructions pour l'état intermédiaire de la Réalité — p. 167
           — L'accès (’jug-pa) ou les points-clefs de la conscience — p. 167 [L'Intelligence pénètre
           dans la claire lumière et la claire lumière pénètre dans l'Intelligence]
           — La libération ou les points-clefs du temps — p. 168 
           — L'ultime aboutissement ou les points-clefs de la reconnaissance — p. 168
                 - Les trois yeux — p. 169
                 - Les six clairvoyances — p. 169
                 - Les six réminiscences — p. 169
                 - Les huit modes de résorption — p. 170
                 - Remarque sur le fait que ce processus se déroule chez tous, mais n'est pas
              compris par ceux qui ne sont pas versés dans les préceptes. À propos du corps
              mental — p. 171
    3.3. Les plus médiocres se libèrent dans les champs purs du Corps d'émanation natu-
   -rel — p. 171

CONCLUSION — p. 175

   — Récapitulation du traité : les trois modes de libération et les deux manières de
   s'Éveiller — p. 175
    — Deux sortes de manifestations lumineuses au moment de la mort, deux sortes de
   sons — p. 176
    — Cinq sortes de reliques (gdung), deux sortes de Corps (sku). Remarque sur le sens de
   l'Éveil “avec résidu” et “sans résidu” dans le présent contexte — p. 177 
    — Quatre exemples illustrant comment les Éveillés font le bien des êtres sans effort
   (l'espace externe et interne d'un vase ; le soleil invariable ; les phases de la lune ; les re-
   -flets de la lune dans l'eau) — p. 179
    — La “double pureté” — p. 183
    — La transfiguration en cinq connaissances principielles du substrat universel (kun
   gzhi
) et des huit consciences. — p. 183
    — Le temps du Fruit, le Dharma enseigné — p. 184
    — Trois connaissances principielles ; la dimension pure de Dense Disposition Sponta-
   -née avec le temps, l'auditoire, etc., qui lui correspondent. Cinq connaissances princi-
   -pielles — p. 185
   — La manifestation dans les dimensions des six espèces de migrants. Deux connais-
   -sances principielles omniscientes. — p. 186
    — Les trois Corps de chacun des trois Corps — p. 187
    — Vers de conclusion (sur la difficulté d'enseigner les êtres en cette lie des temps) et colophon — pp. 187 – 189